Comme cet océan mer qu’un jour nous pourrons contempler quotidiennement.
Comme l’encre parfumée que j’utilisais au lycée pour écrire à Oumi que sa chevelure m’affolait.
Comme le ciel balayé par les grelots de ton rire.
Comme l’amour qui bat dans nos tempes quand tu te précipites vers nous.
Comme la falaise éblouissante d’où j’ai pu découvrir ma banderole : « Will you marry me ? »
Comme le poncho que je portais durant cette fugue qui aura changé toute ma vie.
Comme cette fin d’été qui sonne tristesse, comme mes yeux abaissés sur le chagrin immense.
Comme un nouveau départ, la vie de grandes pour une grande famille, ma si grande petite lumiere.
Bleu, enfin.