N’arrête jamais de m’éduquer.
Ton nez timide dans l’embrasure, tes mains qui travaillent aux mécanismes d’ouverture. C’était il y a un an, c’est plus que jamais ta position dans cette vie surprenante. Ton air constant de dire, on y va. On essaye, on verra bien en chemin ce qui en résulte.
N’arrête jamais de m’éduquer, car c’est tout le sens que je vois dans la parentalité : le mouvement qui va de toi à nous crée l’équilibre, et de sa fragilité naît le sens.
De ce que nous vivons.
Ce que nous transmettons.
Ce que nous laissons là, vivre en dehors de nous et grandir au monde.
La beauté, l’espoir, l’engagement – sont l’encablure de nos échanges. Je n’ai plus peur de dire que tu es tout.